Le Deuil

La loi juive compte parmi les devoirs les plus sacrés celui d'assistance aux malades. Ce devoir s'étend jusqu'aux dernières heures du mourant.

Quand arrive le moment fatidique, on proclame à haute voix la foi en l'unité de Dieu par cette phrase qui a représenté de tout temps et sous tous les horizons la devise d’Israël (Deut. 6,4) : « Chema Israël, écoute Israël, le Seigneur est notre Dieu, le Seigneur est un ». C'est sur ce dernier mot «Un », Ehad, que l'âme quittera son enveloppe terrestre pour rejoindre sa source céleste.

 La Hevra Kadicha (dernier devoir) procède ensuite au rituel du deuil (toilette du défunt et obsèques).

Après les obsèques , les parents proches observent la Chiva c'est à dire la semaine de deuil. Le deuil lui-même dure de 30 jours (pour un frère, une soeur, un époux, une épouse, un enfant) à 12 mois (pour un père ou une mère).

Le Kaddich est une prière très ancienne en araméen ; c'est une vaste louange à l'Eternel, des supplications pour la vie et la paix parmi nous et parmi tout Israël. A l'origine cette prière clôturait toute cérémonie. Depuis les persécutions des Croisades, cette prière a été instituée en période de deuil pour permettre aux fils de participer à la prière communautaire, en souvenir du défunt.

Le Kaddich se récite la première année à dater du jour de l'inhumation, les années suivantes à la date hébraïque du décès ; le Miniane est nécessaire pour réciter le Kaddich.